Tandis que tu peins tes mains,
Tandis que tu peins des labyrinthes sur tes mains,
Je me perds dans le monde, là juste à côté de toi,
Tandis que tu peins des carrés de toutes les formes,
Je me perds dans cette ville mangée par l’eau,
Tandis que tu peins tes milliers de mains pour demain,
Tu peins tes mains pour ne pas qu’on voit qu’elles sont blanches.
Demain la ville aura remit ses … dans l’ordre pour nous.
Tandis que dessines des futurs palais sur tes mains,
La marée haute vient manger des oranges pourries,
Tu peins tes mains comme si ce n’étaient pas les tiennes,
C’est comme si tu peignais l’avenir pour quelqu’un d’autre,
Tandis que tu peaufines des lignes extravagantes sur tes mains,









Je voulais te donner la mer
Et non pas une catastrophe,
Je voulais te montrer là derrière les dunes un état d’âme,
La mer telle que je l’avais laissée la fois dernière,
Mais en chemin le soleil nous trouait la peau,
En chemin le soleil détruisait notre aventure,
Au plus nous avancions au plus la mer était loin,
Ce n’était plus qu’une terre boueuse,
Qu’il n’aurait jamais fallu commencer à traverser.
Je voulais te donner la mer
Mais il nous a fallu rentrer chez nous.